This series of ceramic sculptures depicts discarded plastic bags found frequently in an urban environment. Each “bag” is not cast, but rather a realistic, representational sculpture created from observation.
Produced in high-fired clay and covered with a shiny black glaze, the works trick the viewer and ask what values we associate with different types of packaging materials. Inspired by the “plastic bag scene” in Sam Mendès’ American Beauty, the hyperrealist sculptures offer a meditation on the passage of time. As art objects, they contradict the original utilitarian purpose of clay vessels and make “eternal” forms from particularly ephemeral shapes.
Sacs plastiques (Grocery Bags), argile et émail, 5 pièces, dimensions variables, 2008.
“Kasia Ozga, sculptrice, ne voit pas l’art comme une fin mais comme un moyen de réinventer les choses qui nous entourent et de les remettre en mouvement.
Ricky, l’un des personnages du film American Beauty (Sam Mendès), estime que les images d’un sac plastique virevoltant face au vent qu’il a tourné, représentent la plus belle chose qu’il est jamais vu. Kasia Ozga le prend au mot et décide de jouer avec ce symbole de la société de consommation.
Elle détourne cet objet banal du quotidien en objet à matière noble et ainsi, trouble les codes connus de notre culture matérielle. Le sac plastique n’est plus une objet utile, pratique et jetable, il devient une sculpture en céramique ayant de la valeur et pérenne.
– Mélissa Segarra, Close-Up, Catalogue d’exposition collective #9, Taverne Gutenberg, Lyon, Octobre 2018