Le travail. Qu’il soit manuel, intellectuel ou activement recherché, le travail revêt aujourd’hui des réalités différentes. Lorsque l’on évoque le geste au travail, on peut parler d’habitudes, des gestes que l’on apprend, des gestes que l’on connaît, des gestes que l’on répète, des gestes que l’on banalise. Des gestes et des corps que l’on oublie ou que l’on ignore.
Cette exposition aborde le travail par le biais du corps en évoquant les différentes réalités qui modèlent le corps au travail dans la société actuelle : de l’esthétisation à l’aliénation.
L’exposition fait écho à la programmation du TANDEM Douai-Arras. Au théâtre, le corps est largement sollicité, que ce soit le corps des acteurs, des circassiens, des musiciens, mais aussi celui des techniciens, etc. Certains spectacles des saisons 2013 à 2015 parmi lesquels la pièce Contractions mise en scène par Mélanie Leray, abordent la thématique du travail. La pièce Moi, Corinne Dadat, programmée durant l’exposition interroge elle aussi cette thématique au prisme du corps.
Grâce à des oeuvres d’art contemporain (photographies, sculpture, installations audio-visuelles, dessins et performance) et des témoignages recueillis auprès de professionnels du travail et de l’univers du spectacle, l’exposition met en lumière les effets du travail sur le corps rappelant à quel point celui-ci est en permanence sollicité.
Par cette approche, l’exposition invite le visiteur à questionner son expérience personnelle, voire à s’impliquer grâce à un espace participatif.
Des visites guidées adaptées aux différents publics, notamment aux élèves du second degré et aux étudiants permettent de s’interroger et de débattre sur le rapport du corps au travail.
Avec les oeuvres de :
ACCETTONE Jean-Louis, BEAUREGARD Christophe, CENCIG Claire, FRESIL Manuela, LAMOUROUX Florent, LEBRUN Estelle, MARQUES Fabien, OZGA Kasia, POUSSIER Marion, ROLLAND J.-M., STAELENS Anaïs, WOOD Madeline et 5 jeunes artistes de l’ESAT : Dsainbayonne Wilfried, Dufrene Sullivan, Garrigue Romain, Perry Sophie et Sudre Léo.